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Klaus Wohlmann
Klaus Wohlmann prend des photos depuis ses 16 ans. Malgré des études de commerce, c’est pour la photographie et la peinture que son cœur a toujours battu. Depuis 2007, il travaille en tant que photographe freelance et enseigne lors de workshops. Il a parcouru la Terre entière et focalise son travail sur les gens et leurs cultures.
Comment avez-vous commencé à travailler dans ce domaine ?
Quand j’avais 16 ans, mon père m’a offert un appareil photo Voigtländer. Je l’ai bien entendu amené avec moi pour documenter mon voyage lorsque je suis parti voyager au Maroc à mobylette cette année-là. Depuis lors, l’amour de la photo ne m’a jamais lâché et j’ai eu à cœur de développer sans cesse mes capacités.
L’année 2006 a été pour moi un tournant. Je me suis rendu seul au Togo, un voyage qui a eu un impact important sur moi. J’ai ensuite travaillé pour une entreprise à Cologne pour laquelle je créais des concepts et organisais des workshops, avant de commencer à organiser mes propres ateliers. Aujourd’hui j’ai un certain nombre de clients réguliers pour lesquels je documente des événements, je crée des projets vidéo ou des portraits photo. Vivre de la photographie laisse peu de place à la créativité, surtout lorsqu’il s’agit de répondre à des commandes, mais j’adore mon métier. J’ai toujours l’occasion de donner libre cours à ma créativité lorsque je travaille sur mes projets personnels.
Vous intéressez-vous à un domaine ou à un genre en particulier ?
Mon principal centre d’intérêt est la photographie de reportage et de voyage, mais je me considère encore comme artiste photographe.
En réalité, ce sont les défis qui me permettent de m’épanouir. Chaque mission est un nouveau challenge, qui m’encourage à m’améliorer. C’est pourquoi il est très difficile pour moi de définir mon « plus grand défi ».
… Mais je peux citer, par exemple, cette fois où on m’a demandé de tourner une vidéo à 800 mètres sous terre. Il n’y avait pas d’électricité : je devais apporter avec moi tout le matériel d’éclairage nécessaire. Je devais penser à tout et m’appuyer sur la technologie à ma disposition. Mais même avec toutes les précautions du monde, il existe toujours une part d’incertitude et de risque.
Quelle est votre principale source d’inspiration (une personne ou autre) ?
Le monde et ses habitants
Quels outils de gestion des couleurs Datacolor avez-vous dans votre sac, sur votre bureau ou dans votre studio ?
L’appareil le plus important pour moi est le Datacolor Spyder en raison de la sécurité et de la fiabilité qu’il offre.
Pourquoi la précision des couleurs est-elle importante dans votre travail ?
Les couleurs (ou l’absence de couleurs pour les photos en noir et blanc) ont un rôle important dans la perception par le spectateur. Ce sont elles qui créent des émotions. Elles revêtent donc une importance capitale pour moi, puisque je veux que mes photos suscitent quelque chose chez la personne qui les regarde.
Pour ce qui est du travail de commande, la reproduction des couleurs joue un rôle crucial dans la satisfaction du client. Si les couleurs ne sont pas bonnes, tout le travail est un échec.
Quel est le facteur clé qui vous a décidé à utiliser la gestion des couleurs ?
Avant d’utiliser le Spyder, je ne connaissais pas réellement l’aspect qu’aurait mes images sur un autre écran. Je ne pouvais jamais être certain du résultat. J’ai aujourd’hui une confiance complète dans mon workflow grâce aux outils Datacolor que j’utilise pour la gestion de mes couleurs.
Quel est aujourd’hui le plus grand défi que vous rencontrez dans votre travail ?
Le défi le plus important est indubitablement le nombre réduit de commandes, qui peux limiter ma capacité à gagner ma vie. En dehors de cela, le principal challenge est de répondre en permanence aux attentes de mes clients, qu’il s’agisse de photos, de vidéos ou des workshops que j’organise.
Quel est votre objectif lorsque vous créez ?
Réussir à voir l’extraordinaire – et à le capturer.
Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait jamais donné ?
De ne jamais se décourager.
Avez-vous un fait amusant à partager sur vous-même ?
J’ai réalisé un court-métrage à partir de presque 2000 photographies.
J’ai commencé par développer l’idée, avant de rechercher des lieux de tournage adaptés. La vraie difficulté a été de permettre à la personne (l’acteur) de se mouvoir, même avec des niveaux élevés d’exposition. Puis est venue la tâche du montage et de l’ajout de nombreux détails manquants.
Mes outils de gestion des couleurs
SpyderPro
Calibrage avancé des couleurs pour votre moniteur d’édition
"Voir l'extraordinaire - et le capturer".
– Klaus Wohlmann
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