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Pourquoi j’utilise la gestion des couleurs
Quand avez-vous commencé la photographie ?
Ouh là ! J’étais une gamine de 9 ans qui courait partout et essayait de s’exprimer avec un vieux Kodak que mes parents m’avaient offert. Ma première « séance éditorialisée » date mes 12 ans environ, lorsque j’ai demandé à une amie, qui était très belle et avait de longues jambes, de poser sur une horrible table Ikea verte. Quand j’ai eu 16 ans, j’ai réussi à mettre suffisamment d’argent de côté en travaillant pour m’acheter un compact Sony. Je l’ai emporté partout avec moi pour capturer tout ce que je rencontrais au quotidien, jusqu’à ce qu’on me le vole à 22 ans. À 26 ans, alors que j’avais entamé une carrière dans le community management et les réseaux sociaux, j’ai commencé à créer des photos et des vidéos pour certaines des agences avec lesquelles je travaillais. La passion m’est immédiatement revenue, et elle ne m’a plus jamais quittée…
La photographie est-elle pour vous un loisir ou un métier ?
C’est mon métier. Je ne peux pas imaginer l’arrêter. Les temps peuvent bien sûr changer, et il viendra peut-être un moment où je devrais faire autre chose, de manière temporaire ou à mi-temps. Je crois qu’il faut y être prête. Je dois être préparée à faire face à d’éventuels problèmes, sans me blâmer ou me sentir en échec. Le monde des affaires est complexe. Il y a toujours des facteurs qu’on ne maîtrise pas, il est donc essentiel de pouvoir y naviguer avec un objectif clair et motivant. Lorsque j’ai déménagé au Royaume-Uni en 2018, j’ai dû repartir de zéro. Mais je crois que je suis aujourd’hui sur la bonne voie pour faire connaître mon nom et mon travail.
Par qui ou par quoi êtes-vous le plus inspirée ?
La mode a toujours su me motiver d’un point de vue créatif. J’ai toujours été collée à la télévision – et à Internet dès que j’y ai eu accès – pour regarder des photos de célébrités et trouver un peu d’inspiration. Mon cerveau a toujours besoin d’être stimulé visuellement pour fonctionner. J’analyse le monde avec mes yeux, et c’est une démarche qui paie lorsque vous faites de la photographie ou de la vidéo.
Les gens sont une autre de mes grandes sources d’inspiration. Je prends le temps d’apprendre à bien connaître mes clients. Comment les représenter au mieux ? Ce sont leurs vies qui les ont façonnés, qui ont fait ce qu’ils sont aujourd’hui. C’est une démarche très inspirante ! Lorsque je travaille sur des événements tels que des mariages, j’ai l’occasion de remarquer et de capturer tous ces moments particuliers.
Quel est votre sujet de prédilection en photographie ?
Raconter une histoire et provoquer des émotions. Je ne veux pas me contenter de prendre une photo. Ça, tout le monde peut le faire. Je veux que les gens ressentent quelque chose devant mes photographies et mes vidéos.
Quel sera votre prochain projet, votre prochain défi ?
C’est un peu un projet continu, en réalité ! Avec Lel Burnett, qui est mon partenaire professionnel et à la ville, nous créons actuellement une entreprise de photographie et de vidéo de mariages. Nous voulons assurer une couverture visuelle à 360°, de la photo à la vidéo, pour offrir à une clientèle haut-de-gamme une approche personnalisée de cette journée si particulière. Nos premiers clients sont un fantastique jeune couple qui va se marier au mois d’août et qui nous a demandé de nous appuyer sur notre approche éditoriale pour capturer cette journée spéciale. Nous sommes très enthousiastes, et avons hâte de montrer les images !
La gestion des couleurs tient-elle un rôle important dans votre travail photographique ?
Bien sûr ! Les couleurs peuvent faire ou défaire une photo. Beaucoup de gens s’appuient sur la gestion des couleurs sans même y penser, en réalité : le processus de sélection créative lors de la phase d’édition en fait, par exemple, partie. Mais le travail ne commence pas là. Il débute dès le choix du moniteur, de l’ordinateur portable, de la tablette, dans le choix du log footage utilisé pour une vidéo, etc.
Depuis un an, j’utilise également le Spyder Checkr Photo, le Spyder Cube et les étalonneurs d’écrans de Datacolor pour m’aider à conserver mes couleurs à l’édition. Ils m’apportent une grande sérénité : je sais que les fondamentaux sont bien couverts et que je peux me concentrer sur l’édition elle-même.
Pourquoi la gestion des couleurs et l’étalonnage ont-ils une importance particulière pour vous ? À quoi ressemble votre processus de travail ?
Le travail créatif et visuel se fonde sur les intentions de la créatrice ou du créateur. Le choix des couleurs est donc très important. La meilleure façon de l’expliquer est de prendre l’exemple du cinéma : pourrait-on imaginer Blade Runner dans des tons verts ? Absolument pas. Cela ne correspondrait pas au message du film. Le choix de la couleur est presque un acteur : il joue un rôle, il donne un ton en termes d’émotions, il devient l’identité du film. Nous travaillons de la même manière avec nos clients. Particulièrement avec les clients commerciaux, pour lesquels nous avons des briefs très spécifiques et des schémas de couleurs qui se fondent sur l’identité visuelle de la marque. Nous travaillons de la même manière avec nos clients. En particulier dans le domaine commercial, où nous travaillons sur des dossiers très spécifiques et des schémas de couleurs basés sur l’identité visuelle d’une marque.
Le flux de travail est désormais très automatique. Je calibre toujours mon moniteur au moins tous les deux mois et avec les produits Spyder, c’est si facile – il suffit de programmer un rappel dans un logiciel pour ne plus y penser jusqu’à ce qu’il vous avertisse qu’il est temps ! Sur le tournage, j’utilise souvent le Spyder Checkr Photo pour poursuivre l’étalonnage des couleurs dans l’appareil photo et faciliter la correction des couleurs en post-production. Au début, cela peut sembler insurmontable, mais une fois que vous vous y serez habitué, cela ne prendra qu’une seconde sur le plateau et vous fera gagner beaucoup de temps par la suite. Sans parler de l’augmentation de la valeur perçue de votre production aux yeux de votre client !
Pourquoi avez-vous recours à la gestion des couleurs ?
Parce que les couleurs comptent. Ce sont elles qui créent la dimension émotionnelle de vos photos. C’est la couche 3D de votre image, celle qui vous aide à comprendre la scène. Utiliser des moniteurs et des écrans étalonnés vous donne un contrôle complet sur les couleurs.
Comment décririez-vous votre expérience du X2 ? En quoi vous a-t-il aidé ? En quoi a-t-il changé votre travail ?
Oh, j’en suis ravie ! Mon onglet préféré est l’onglet Analyse. Je ne suis pas particulièrement fan de technique, mais j’ai toujours soif de nouvelles connaissances, et j’aime beaucoup la présentation visuelle proposée. J’apprends avec Datacolor et je perfectionne mon travail.
Que faites-vous de vos photos ? Impression ? Publication sur les réseaux sociaux ou sur Internet ? Ou peut-être restent-elles tout simplement sur votre disque dur ?
Pour le moment, elles restent généralement au format numérique. Bien sûr, certaines d’entre elles demeurent dans mon disque dur, dans l’espoir que j’y revienne un jour (spoiler : ce n’est jamais le cas !). Mais un petit nombre a déjà été publié et imprimé dans des magazines de mode. Avec notre nouveau projet dans la photo et la vidéo de mariages, nous allons commencer à créer des albums et des tirages. C’est une perspective qui nous enthousiasme particulièrement. Lel a déjà dirigé une imprimerie, je vais donc m’appuyer sur son expertise. Et nous pouvons compter sur les outils Datacolor pour nous aider, avant même l’impression du premier album. Les couleurs imprimées doivent répondre à 100 % à nos résultats numériques, et je crois qu’il est essentiel de s’appuyer sur tous les outils de gestion des couleurs disponibles pour y parvenir.
Quel est votre but, en photographie ? À quoi rêvez-vous ?
De ne jamais m’arrêter ? Mais j’aimerais également travailler sur de grosses campagnes, pour certaines de mes marques préférées comme Adidas ou Yves Saint-Laurent. Un jour peut-être…
Rysia Rhys, originaire du Royaume-Uni, est une excellente option pour les marques et les personnes qui recherchent des contenus uniques proposant une touche personnelle. Avec dix ans d’expérience combinée dans le secteur de la création et trois ans dans la photographie commerciale, Rhys se spécialise dans la narration visuelle et la création de portraits, de photos de mode et d’images commerciales captivantes.
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