Close
Choose Shop Pay at checkout and pay in 4 interest-free installments on orders between $50 and $3,000.*
How it Works:
* Payment options are offered by Affirm and are subject to eligibility check and might not be available in all states. California residents: Affirm Loan Services, LLC is licensed by the Department of Business Oversight. Loans are made or arranged pursuant to California Financing Law license.
Close
United States and Canada
*Canada shipping charges will be based on current currency conversion rates
Le phare de Pemaquid Point – L’un de mes endroits préférés, et l’impact des saisons et des conditions sur mon travail
Par David Long
Données EXIF : Distance focale : 22 mm, Ouverture : f/10, ISO : 100, Balance des blancs : 6500 K, Exposition : 0,8 secondes
Conditions : Filtre : aucun, Mois : juillet, Heure : 4:39, Direction de prise de vue : nord-est
Le Maine est célèbre pour ses phares. Du Cap Neddick (Nubble) au sud jusqu’à West Quoddy sur la frontière canadienne, en passant par Portland Head, tout proche de la plus grande ville de l’État, cet endroit est un vrai rêve pour n’importe quel photographe de paysages. Un littoral rocheux, une météo changeante : il y a toujours une image incroyable à capturer.
Si vous n’êtes pas originaire de Nouvelle-Angleterre, vous ne connaissez peut-être pas mon phare préféré : Pemaquid Point. Ce n’est pas le plus célèbre, mais il accueille tout de même 100 000 visiteurs chaque année et a élu pour représenter l’état sur la pièce de 25 cents conçue par l’US Mint pour rendre hommage au Maine. Selon une légende locale rapportée par Northeast Magazine, si vous buvez dans la flaque qu’on voit ici au premier plan, vos mains se transformeront en pinces de homards et vos pupilles en Whoopie Pies.
D’où vient cette popularité ? Le phare n’est pas spécialement haut (il ne mesure que 12 mètres) et son aspect n’a rien d’unique (il est blanc, sans spirale ni rayures). Mais son cadre exceptionnel, sur une corniche rocheuse au-dessus de l’Atlantique, attire l’œil. La côte du Maine est riche en falaises spectaculaires, mais celle-ci reste malgré tout particulière. La pierre y fait alterner les couleurs dans des courbes presque kaléidoscopiques. Et pour ne rien gâcher, ces falaises sont abruptes mais praticable et totalement accessibles. Enfin, la situation du phare à la pointe de la péninsule de Pemaquid lui fait connaître des changements météorologiques rapides et fréquents. Si vous ajoutez à cela le passage des saisons, vous obtenez une combinaison infinie de levers de soleils, de ciels clairs et sombres, de bancs de brouillards, de neige, etc.
Données EXIF : Distance focale : 65 mm, Ouverture : f/8, ISO : 100, Balance des blancs : 5300 K, Exposition : 1/200 s
Conditions : Filtre : aucun, Mois : février, Heure : 11:22, Direction de prise de vue : sud-est
À votre arrivée dans le parc du phare de Pemaquid, vous ne pouvez pas vraiment voir ce qui vous attend. Le phare, le réservoir d’huile et le clocher sont cachés par la maison du gardien, et les falaises et l’océan sont hors de vue. Lors de ma première visite, je suis arrivé à deux heures du matin pour photographier les étoiles. Sans lune, j’étais incapable de voir le bord, car l’endroit est l’un des plus sombres du Maine. Entre la fin du mois de février et la mi-octobre, l’orientation du phare permet des prises de vue vers le sud pour capturer la Voie Lactée.
Et si la photo est prise en plein été (comme c’est le cas ici), vous pouvez profiter d’une phare dans son entièreté en gardant le centre de notre galaxie dans votre image, sur la gauche. Il est possible d’éviter la lumière aveuglante du phare en couvrant et découvrant l’objectif en séquences de deux et six secondes sur une durée d’exposition de vingt-cinq secondes. Vous ne capturerez ainsi que la lumière ambiante et les quelques lumières du parking au fond du cadre.
Données EXIF : Distance focale : 14 mm, Ouverture : f/2.8, ISO : 4000, Balance des blancs : 3400 K, Exposition : 25 secondes
Conditions : Filtre : aucun, Mois : juillet, Heure : 2:00, Direction de prise de vue : sud
Aux première lueurs de l’aube vous pouvez vous frayer un chemin vers les falaises et chercher d’autres compositions intégrant les structures rocheuses, les flaques et les petites mares. Si vous y êtes en été, vous pourrez peut-être profiter d’un lever ou d’un coucher de soleil. L’endroit offre en effet des angles de vue qui vont de l’est/nord-est jusqu’à l’ouest/nord-ouest. Et vous vous retrouverez souvent allongé sur les rochers pour capturer les lignes et les reflets qui font tout l’intérêt de cet endroit.
Données EXIF : Distance focale : 21 mm, Ouverture : f/13, ISO : 100, Balance des blancs : 6400 K, Exposition : 1/4 s
Conditions : Filtre : GND, Mois : juillet, Heure : 5:15, Direction de prise de vue : nord-est
Ma dernière visite était en hiver. Les rochers étaient totalement praticables, avec très peu de verglas. Au bord de l’océan, les tempêtes hivernales sont souvent pluvieuses et les températures de descendent pas en-dessous de zéro. Mais un bâton de marche et des micro-crampons peut malgré tout s’avérer utiles. Le soleil étant au sud, les débuts de matinées et les fins d’après-midi d’hiver offrent une lumière douce qui met en valeur les fissures et les crevasses dans les rochers. Vous pouvez littéralement passer des heures à chercher des compositions. Et si vous avez la chance de vous y rendre après des chutes de neige, vous profiterez de contrastes extraordinaires et d’une grande variété de points de vue entre la texture des rochers et les nombreuses mares formées par les précipitations. Les deux choix sont excellents.
Données EXIF :Distance focale : 24 mm, Ouverture : f/10, ISO : 100, Balance des blancs : 5300 K, Exposition : 1/125 s
Conditions : Filtre : aucun, Mois : février, Heure : 12:33, Direction de prise de vue : nord
Données EXIF :Distance focale : 24 mm, Ouverture : f/10, ISO : 100, Balance des blancs : 5300 K, Exposition : 1/125 s
Conditions : Filtre : aucun, Mois : février, Heure : 12:33, Direction de prise de vue : nord
Alors, si vous visitez un jour la côte du Maine entre Boothbay et Camden, n’hésitez pas à visiter la pointe de la péninsule de Pemaquid. Vous y trouverez mon phare préféré, qui est également celui de nombreux Mainois.
Related Posts
« Keeping it Real » – Quel que soit le lieu ! 2e partie
Kate Jonker – Friends with Vision
Le retour à la normale photographique – Nicolas Alexander Otto