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Datacolor Spyder Checkr Video : un test en conditions réelles lors de mon voyage au Japon – Partie 1 – Sur le terrain
Je fais partie des Friends with Vision de Datacolor, et je crée des photographies, des vidéos et des tirages depuis bien années. J’ai donc rencontré de nombreuses situations dans lesquelles il était capital de bien représenter les couleurs.
Je travaille en hybride, produisant des photos et des vidéos. Je dois souvent gérer plusieurs formats et jongler entre les couleurs présentées par différents systèmes. L’ajustement des différences chromatiques me demande généralement beaucoup de temps en postproduction, avec des résultats finaux variables : j’évalue souvent mes couleurs visuellement, ce qui peut entraîner de petites différences. Lorsque vous travaillez avec différents appareils et caméras, l’harmonisation de tout votre équipement peut s’avérer une tâche frustrante.
Mais il y a malgré tout de bonnes nouvelles : Datacolor a en effet récemment présenté un nouveau produit très enthousiasmant, le Spyder Checkr Video. C’est une solution idéale pour s’assurer que les couleurs et les paramètres tels que le contraste ou la balance des blancs soient correctement réglés sur vos images finales.
Datacolor affirme avoir conçu le nouveau Spyder Checkr Video pour résoudre les problèmes spécifiques que je viens de mentionner, en retirant la place du hasard dans le workflow. Il suffit de capturer une image de référence lors de la séance. Celle-ci peut ensuite être utilisée en postproduction pour ajuster la précision des couleurs de vos séquences et les faire correspondre au standard Rec. 709.
Tout cela me semblait très prometteur. J’ai donc décidé d’emporter le Spyder Checkr Video avec moi lors de mon dernier voyage au Japon. Cela m’a paru une occasion idéale pour tester cette solution en conditions réelles.
Mais avant d’aborder mon voyage et l’utilisation du Checkr Video sur le terrain, je voudrais m’attarder un peu sur les caractéristiques de ce nouvel outil Datacolor.
Les caractéristiques du Spyder Checkr Vide
Le Spyder Checkr Video consiste en un solide boîtier blanc contenant différentes mires de couleurs, qui sont utilisées à différentes fins. Le boîtier lui-même est ergonomique. Sa prise en main est facile et confortable, quel que soit le contexte. Il vous permet également ne pas toucher les mires de couleurs par accident. En effet, ces mires sont assez sensibles ; elles doivent représenter les couleurs de façon aussi précise que possible en fonction de la lumière environnante et des reflets.
Le boîtier est très compact et il est très facile de l’emporter partout. Cette caractéristique m’est très utile, car le Checkr Video ne prend pas de place dans mes bagages lorsque je voyage.
À l’intérieur, vous trouvez une mire à motif de couleur configurée en fonction du célèbre standard Rec. 709. Les vignettes de cette mire vont être utilisées pour ajuster les couleurs avec le vectorscope de votre logiciel de montage. Elles sont légèrement réfléchissantes, afin de vous alerter d’éventuels reflets existant dans votre scène. Cette caractéristique est très utile et vous garantit d’obtenir un ajustement correct des couleurs.
À l’opposé de la mire à motif de couleurs, vous trouvez une mire à échelle de gris. Elle est utilisée pour régler la balance des blancs et le contraste de vos images
Le second compartiment du boîtier contient une mire de gris ordinaire qui permet de personnaliser votre balance des blancs dans les paramètres de votre caméra, sur le terrain, ainsi qu’une mire focus star qui permet d’ajuster votre mise au point lorsque vous travaillez avec des objectifs manuels.
Datacolor a, en outre, inclus un autre jeu de mires conçues spécialement pour les photographes. Si vous travaillez en hybride comme moi, vous pouvez très facilement échanger les mires de gris et focus star avec celles-ci. Vous serez ainsi équipé en permanence pour la photo comme pour la vidéo. Datacolor a su proposer les deux options dans une seule et même solution, et s’adresse clairement aux créateurs actuels qui mêlent souvent la photographie à la vidéo, ce qui est très agréable.
Bien, je pense que je me suis suffisamment attardé sur les caractéristiques techniques. Poursuivons donc en parlant de mon voyage au Japon, et de mon expérience du Checkr Video sur place.
Utiliser le Spyder Checkr Video au Japon
Pour ce séjour au Japon, j’avais emporté plusieurs équipements me permettant de créer des contenus photo et vidéo. J’avais mon appareil de référence, le Canon EOS R5, ainsi qu’un Apple iPhone 13 Max Pro et la toute nouvelle DJI Osmo Pocket 3. En plus de cela, une amie a pu occasionnellement me prêter son A7R III. J’avais donc une belle gamme d’équipements avec lesquels tester les capacités du Checkr Video.
Vous le savez sûrement, chacun de ces appareils et caméras a ses propres couleurs, lesquelles découlent des profils utilisés par le constructeur, des objectifs et des capteurs. J’étais donc très curieux de voir si je réussirais à ajuster les différentes séquences en postproduction pour leur donner un aspect similaire. Mais j’y reviendrai.
L’utilisation du Spyder Checkr Video sur le terrain s’est révélée extraordinairement simple.
Après avoir installé mon équipement, il m’a suffi de maintenir les mires à motif de couleurs et à échelle de gris du Checkr Video devant l’objectif et d’enregistrer une courte séquence de référence. Quelques secondes suffisent amplement. J’ai simplement dû m’assurer d’éviter les reflets pour obtenir des mesures aussi possibles que possible pour les vignettes. Pour cela, la meilleure méthode est d’incliner très légèrement le Checkr Video dans toutes les directions, pendant l’enregistrement. Cela facilite grandement la sélection d’une image adaptée en postproduction.
L’ensemble du processus est rapide et facile. Je trouve cet aspect très important. En effet, rien n’est plus désagréable que d’avoir à s’interrompre alors qu’on a trouvé l’inspiration.
Il faut renouveler ce processus de capture d’une courte séquence de référence pour chaque caméra et appareil utilisé, et lorsque l’on change de lieu ou d’éclairage. Cela garantit de disposer de références adaptées à chaque situation lors du travail en postproduction.
Si, comme moi, vous voyagez seul, il est probable que vous ne soyez pas en mesure de tenir vous-même le Check devant la caméra. C’est, par exemple, le cas lorsque vous travaillez avec un téléobjectif, ou lorsque la scène que vous désirez capturer se trouve à une certaine distance et est soumise à des conditions lumineuses différentes de celles de l’endroit où vous vous trouvez.
Mais ne vous inquiétez pas, j’ai trouvé une solution : Fidlock a eu la gentillesse de m’envoyer l’un de ses impressionnants systèmes VACUUM pour que je le teste. Il offre un large choix de bases et de boîtiers, ainsi que des patchs adhésifs spéciaux qui mêlent ventouses et aimants.
Mon processus consiste à utiliser le mini-trépied VACUUM en tant que base, et de fixer l’un des patchs adhésifs à l’arrière du boîtier Spyder Checkr Video. Je peux ainsi utiliser la fonction selfie-stick du mini-trépied pour obtenir une plus grande portée devant l’objectif, ou, tout simplement, placer le Checkr Video sur le trépied et le poser quelque part dans la scène.
J’aime beaucoup la simplicité et la polyvalence de ce système. Vous pouvez d’ailleurs utiliser le système Fidlock pour bien d’autres usages : pour fixer votre smartphone, par exemple, ou un éclairage LED. Il est en outre très compact et très léger.
Partie 2 – En postproduction
A propos de l’auteur – Chris Martin Scholl
Chris Martin Scholl est un photographe et vidéaste allemand. Il fait partie de nos Friends with Vision Datacolor depuis maintenant plusieurs années. Il est toujours à l’affut de la composition parfaite qui saura capturer un moment, et son travail photographique se concentre principalement sur les paysages urbains, sur l’architecture et sur le lifestyle.
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